Cet article va te donner plusieurs conseils pour t’aider à te faire davantage entendre au sein de ton entreprise mais également dans ta vie personnelle.
Dire “NON” et poser ses limites sont pour certains des missions impossibles. Pourtant nous savons à quel point dire ce petit mot est capital lorsque l’on veut prendre le contrôle de sa vie.
Il est donc nécessaire de s’y préparer. Découvre les différentes étapes pour enfin y arriver
1. Pourquoi le « NON » est important ?
Le fait de dire « non » te permet tout d’abord de fixez des limites. Si tu acceptes toutes les requêtes qui te sont faites, cela t’aideras sûrement à te sentir bien à court terme, mais qu’en est-il du long terme ?
Te fixer des limites te permettra de favoriser un environnement de travail plus agréable et productif.
Le “non” est important, car il nous permet de ne plus avoir peur de dire ce que l’on pense. Cela donne confiance en soi et rend notre travail beaucoup plus efficace et créatif. Chercher rapidement une alternative à la demande qui a été faite en cas de non-disponibilité de ta part, te permettra de sortir de la confrontation afin d’avoir une situation de “win-win”.
Dire “non” de temps en temps, c’est se donner du temps pour soi. Il faut savoir prioriser les différentes tâches que tu as d’abord à faire, avant de t’engager sur d’autres. Cela évite de se laisser submerger par le stress.
Quand tu ressens ce stress, c’est le moment de dire “NON”. C’est un signe que ton corps t’envoie pour te dire que c’est une chose que tu ne veux pas faire, et que tu te porterais mieux si tu ne la faisais pas.
2. Pourquoi on n’ose pas dire « NON » ?
Plusieurs raisons encore, expliquent pourquoi nous avons autant peur de dire “non”:
- la peur de décevoir
- la peur de s’opposer
- la peur d’être rejeté
- le fatalisme – le fait de ne pas avoir le choix
- la résistance passive – le fait de ne pas oser dire “non”, mais d’ensuite saboter un peu la mission pour montrer notre désaccord
On hésite en général à dire “non”, par peur du regard des autres, de déplaire, ou encore d’être jugé moins compétent et moins performant. Cependant, le fait de savoir dire “non” requiert une maîtrise de la communication verbale.
Chez Option H, on accompagne toujours les femmes à développer l’estime qu’elles ont d’elles-mêmes, car il est l’un des premiers facteurs qui empêchent de dire non et de s’affirmer pleinement.
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3. Quand faut-il dire “NON” ?
Il est important de savoir quand est-ce qu’il faut dire “non”. Tout d’abord quand tu es occupé. Tu dois apprendre à prioriser tes tâches. Par exemple, tu dois rendre un dossier pour mardi, mais ton collègue te demande de l’aide sur son dossier à lui. Dans ce genre de situation, tu te dois de savoir prioriser et savoir le degré d’importance de chacune des tâches à effectuer.
Quand tu peux déléguer
N’hésite pas non plus à dire “non”, lorsqu’il existe une meilleure solution. Déléguer des tâches à un ou une collègue est un excellent moyen de refuser une demande tout en s’assurant que celle-ci soit réalisée. Même si tu ne possèdes pas de solution miracle sous la main, le simple fait que tu aides à trouver une alternative afin que cette tâche soit réalisée, témoignera de ta volonté de bien faire et de ton implication dans ton travail.
4. Comment apprendre à dire “NON” ?
Lorsque vous dites “non”, il est préférable de faire preuve de transparence avec votre entourage pour qu’ils comprennent qu’il n’y a rien de personnel, mais que vous devez le faire pour votre bien. Gagner en transparence te permettra d’éviter des malentendus qui pourraient finir par causer des tensions dans tes relations personnelles ou professionnelles. Il faut également être le plus clair possible lorsque tu exprimes un refus. Plus tu es clair, plus cela t’aidera à maintenir des relations saines, à minimiser les malentendus et à favoriser une compréhension mutuelle entre les parties impliquées.
Cependant, il n’est pas toujours nécessaire de justifier son refus. Si la tâche demandée n’est pas de votre ressort, n’hésites pas à refuser pour ne pas t’encombrer avec du travail en plus. Le fait que ce ne soit pas une priorité absolue suffira généralement à justifier votre refus.
Une chose également importante lorsque tu t’apprêtes à refuser une requête, c’est de faire preuve d’empathie. Cela favorise la compréhension et la communication entre les différentes parties prenantes.
Lorsque qu’on te fait une demande, retiens ton “oui” et prends le temps de reformuler la demande de l’autre. Le fait de reformuler cette demande incitera sûrement l’interlocuteur à préciser ou bien même à changer sa demande. Cherche à comprendre en détail l’attente de l’autre, et à identifier le degré d’urgence et d’importance de la tâche en question, avant de prendre une décision.
Voici quelques manières de dire “non”: (voir dernier lien)
Pour permettre de faire passer plus facilement le refus :
“je suis partagé…” / “je me sens partagé…”…..”et en même temps…”
exemple de phrase : « Je me sens partagé, d’un côté j’apprécie l’invitation, mais en même temps, j’ai d’autres engagements prévus et je ne pourrai pas être présent. »
Afin d’examiner vos disponibilités, vos contraintes d’agenda etc :
“j’ai besoin de temps pour réfléchir / décider…” / “j’ai bien réfléchi…”
exemple de phrase: « Merci pour la proposition, cependant, j’ai besoin de temps pour réfléchir et prendre une décision éclairée. »
“oui, mais plus tard…”
exemple de phrase: “oui, je pourrai finir de classer ces dossiers, mais en fin de semaine.”
Cela nous permet de décider du délai, de poser ses propres conditions afin de ne pas travailler sous stress.
Arriver avec une solution :
“je vous propose de…”
exemple de phrase: “je ne peux assister à cette réunion, je vous propose que vous me fassiez un compte-rendu”
5. Comment poser ses limites dans la communication ?
Pour poser ses limites, tu dois d’abord apprendre à te dire “non” à toi-même ! Pas si étonnant que cela puisse paraître, pour mieux dire “non” aux autres, il est bon de savoir ce que l’on veut au fond de soi-même. Pour ce faire, tu dois être clair sur tes missions et tes priorités, qu’elles soient professionnelles ou personnelles. En définissant clairement tes missions, tu éviteras de te disputer ou de te justifier lorsque tu devras dire “non” à certaines sollicitations.
Fixer ses limites, c’est prendre la décision en adulte de ce qui est acceptable pour moi et de l’affirmer fermement sans reculer.
Poser ses propres limites, c’est choisir de faire confiance à sa petite voix intérieure.
“Je ME fais confiance”, c’est la phrase que tu dois te dire à chaque fois que tu doutes.
“Je me fais assez confiance pour oser dire “non” à quelque chose.” Cette phrase est une affirmation puissante qui favorise la définition et le respect de vos limites. Elle représente une fondation solide pour une vie équilibrée, orientée vers le bien-être personnel et la préservation de relations harmonieuses.
Voilà, maintenant, tu connais tous nos conseils pour apprendre à dire “NON” et à poser tes limites.
Nous te proposons un petit défi : La semaine du NON !
Si toi aussi, tu as du mal à dire “non” de manière générale, que ce soit au boulot ou même dans ta vie personnelle, ce défi est fait pour toi !
Les règles sont très simples : Pendant une semaine, engage-toi à dire non au moins à une demande ou invitation qui ne correspond pas à tes priorités ou à tes limites.
L’objectif de ce défi est de t’encourager à reconnaître l’importance de dire non, à explorer les émotions associées à cette action, et à renforcer progressivement ta capacité à établir des limites saines.
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